Réf ca0220 - Lucien, Granville |
Très belle photo
avec un père et son fils (probablement) qui le regarde en contre-plongée.
Tous deux vont à la pêche. Le père porte sa
bichette
et l'épuisette du petit. Chacun amène son
dossier. |
Le but de la pêche à la bichette
est principalement d'attraper des crevettes grises qui sont plus ou moins
grosses suivant la saison. Le pêcheur pousse la bichette devant
lui, à marée basse, dans les premières vagues ou
dans les mares en se déplaçant parallèlement à
la côte. Cette activité est physique car la bichette est
large et le pêcheur a de l'eau jusqu'aux genoux. |
Réf ca0222 - R. Serrand, photo |
Réf ca0221 - R. Serrand, photo |
De temps en temps, le
pêcheur s'arrête de pousser la bichette et regarde ce qu'il
a attrapé dans le filet, comme sur cette carte postée en
1922. |
Carte postale des années 1900-1910. Retour de la pêche à la bichette en fin d'après-midi. Les ombres s'allongent sur le sable luisant. |
Réf ca0386 - J. Puel, phot |
Réf ca1983j - Laurent-Nel, Rennes |
Carte postale extraite d'un carnet de 10 cartes des années trente. La photo a été retouchée et on
dirait presque un dessin. |
Réf ca0224 - J. Combier, Macon |
A la place de la bichette
il est possible d'utiliser l'épuisette, moins efficace mais plus
légère. C'est ce que font les pêcheurs sur cette carte
des années 40. L'épuisette permet aussi d'aller pêcher
le bouquet (encore appelée crevette rose) dans les mares que l'on
trouve entre les rochers à marée basse. |
Sur cette carte des années
40, la personne au premier plan cherche parmi les rochers. Elle peut ainsi
trouver des crabes: des tourteaux (également appelé dormeurs),
des étrilles ou bien des petits crabes verts ou rouges. En creusant
entre les rochers avec un crochet, le pêcheur peut également
trouver des coques bleues. |
Réf ca0225 - |
Réf ca0385 - Charlet, éditeur |
Carte postée en 1913. Gros plan sur un pêcheur utilisant un crochet et une épuisette. |
Carte postale de Saint-Pair postée en 1905. La pêche à pied était aussi une
affaire de professionnels qui avaient même construit des pêcheries,
pas à Carolles, mais à Jullouville-Kairon et à Champeaux. |
Réf sp0001 - J. Puel, pho |
Carte postale de Saint-Pair postée en 1911. Le métier de pêcheur à pied était très ardu parce qu'il y deux marées par jour. De plus, il fallait vendre sa pêche la journée même. Cette dernière tâche était le plus souvent réservée à Madame qui faisait le tour du village et proposait sa marchandise. A Carolles, la dernière famille de pêcheurs à pied exerça son activité jusqu'aux années 70. Mme Hervin vendant la pêche de son mari en utilisant un vélo, non pas un âne comme sur cette carte postale.
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Réf sp0002 - J. Puel, phot |